Quelles sont les principales causes d’un arrêt cardiaque ?

Arrêt cardiaque

De par sa fonction permettant au sang de circuler à travers l’organisme dans le but d’alimenter les organes du corps humain, le cœur est un élément essentiel de notre organisme. Parfois, ce dernier se dérègle, et les organes ne disposent plus de suffisamment de sang pour fonctionner correctement. C’est ce qu’on appelle un arrêt cardiaque (ou arrêt cardio-respiratoire ou mort subite de l’adulte) et il s’agit alors d’une urgence vitale. Pour éviter que ce dernier ne soit fatal, il est d’abord nécessaire de comprendre quelles sont les symptômes et les causes de ce dernier. Découvrez plus de détails au sein de cet article.


Selon la Fédération Française de Cardiologie, environ 40.000 français décèdent d’un arrêt cardiaque par an. L’installation de défibrillateurs et le savoir-faire relatif au massage cardiaque peuvent permettre de faire baisser le nombre de décès. Avant tout, il est important de comprendre ce qu’est l’arrêt cardiaque.


Qu’est-ce qu’un arrêt cardiaque ?

Pour commencer, il est nécessaire de garder à l’esprit qu’un arrêt cardiaque n’est pas une crise cardiaque. La crise cardiaque a une origine artérielle (artères bouchées) tandis que l’origine de l’arrêt cardiaque est liée à l’activité électrique du cœur.

L’arrêt cardiaque a lieu lorsque le muscle cardiaque rencontre un dysfonctionnement d’origine électrique. Lorsque cette situation se présente, le cœur bat de manière irrégulière (il arrive même que ce dernier se mette à trembler), et ses contractions sont alors très irrégulières et inefficaces. Le cœur se fatigue alors inutilement puis s’arrête.

La plupart du temps, les arrêts cardiaques ont lieu à domicile ou devant des témoins. Pourtant, ces témoins ne savent généralement pas comment intervenir et préfèrent ne rien faire plutôt que prendre le risque de mal faire alors que, sans prise en charge immédiate, la victime présente un risque de décès à hauteur de 92 % (selon la Fédération Française de cardiologie). Pourtant, dans ce genre de situation, le pire est de ne rien faire.


Les symptômes d’un arrêt cardiaque

S’il est possible que l’arrêt cardio-respiratoire intervienne sans symptômes ou signes avant-coureurs (notamment chez les personnes âgées ou diabétiques et chez les femmes), dans la plupart des cas, les symptômes suivants sont ressentis :


  • Présence de douleurs thoraciques, accompagnées de sensations : d’écrasement, de compression ou pression, de lourdeur, de serrement, de malaise ou encore de brûlure.

  • Présence de douleur qui irradie et s’étendant : à l’ensemble de la poitrine, dans toute la longueur d’un ou des deux bras, aux épaules, au cou ou encore à la mâchoire.

  • État de santé général faible, sueurs, ou pâleur ressentis par la victime.

  • Présence de nausées, de vomissement, voire même d’indigestion.

  • Essoufflement chez la victime.

  • Présence d’anxiété, de peur ou de stress.


Si l’un de vos proche ou vous-même ressentez un ou plusieurs de ces symptômes, il est impératif d’appeler les secours afin d’augmenter les chances de survie. En effet, chaque minute de perdue représente 10% de chance de survie en moins pour la victime.


Personne victime d'un arrêt cardiaque

Les causes d’un arrêt cardiaque

Dans la plupart des cas, l’arrêt cardiaque est provoqué par un rythme cardiaque irrégulier, on parle d’arythmie cardiaque. En effet, la cause cardio-vasculaire représente 90 % des arrêts cardiaques. L’arythmie la plus récurrente est la fibrillation ventriculaire. Lorsqu’une personne est victime de fibrillation ventriculaire, le rythme de son cœur et très rapide, ce qui provoque un dysfonctionnement de la fonction cardiaque. Le cœur est alors incapable de diffuser le sang vers les organes du corps humain.

Il existe de nombreux facteurs de risques qui peuvent augmenter le risque d’arrêt cardiaque chez une victime :

  • Le cœur a été endommagé en partie par un précédent accident cardiaque

  • Il existe des antécédents familiaux relatifs à des arrêts cardiaques, 

  • La victime a déjà subi un arrêt cardiaque

  • La victime présente une athérosclérose (plaques accumulées à l’intérieur des artères, ce qui ralentit le flux sanguin),

  • La victime souffre d’une anomalie cardiaque congénitale

  • La victime souffre de tachycardies ventriculaires, ou d’insuffisance cardiaque,

  • La victime est obèse ou diabétique,

  • La victime consomme des drogues ou des médicaments pouvant provoquer des changements dans le rythme cardiaque



Il est également possible que l’arrêt cardiaque soit provoqué par des causes non-cardiaques telles que :


  • L’overdose,

  • L’insuffisance respiratoire aiguë,

  • La noyade,

  • L’électrisation,

  • L’intoxication,



Les DAE Philips, de véritables alliés en cas d’arrêt cardiaque

Intervention à l'aide d'un DAE Philips sur une victime de massage cardiaque

En cas d’arrêt cardiaque, c’est la chaîne de survie (alerter – masser – défibriller) qui servira à sauver la victime. En effet, l’association de la réanimation cardio pulmonaire (massage cardiaque) et du défibrillateur automatisé externe (DAE) permet de réinitialiser le cœur. En posant les électrodes du DAE correctement sur la victime, vous permettrez au défibrillateur d’analyser l’activité cardiaque afin de déterminer si l’administration d’un choc est nécessaire. Si c’est le cas, le DAE vous indiquera d’appuyer sur le bouton « choc » pour revenir le cœur à un rythme régulier.


Les défibrillateurs Philips HS1 et FRx seront pour vous de véritables alliés lorsque vous aurez besoin d’intervenir sur une victime.

En effet, ces derniers sont équipés d’un système d’instructions vocales vous guidant tout au long de la prise en charge de la victime afin de vous laisser plus de chances de lui sauver la vie. Cela permet alors à toute personne, même non-médecin, de pouvoir venir en aide aux victimes d’arrêt cardiaque. Par ailleurs, les défibrillateurs Philips sont des défibrillateurs semi-automatiques (DSA), ce qui représente un avantage relativement important : Vous pouvez vous assurer que rien ni personne n’est en contact avec la victime avant d’administrer le choc. Cela permet alors d’être sûr(e) que le choc pourra être intégralement administré à la victime pour plus d’efficacité.

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